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 Camille BON [9eme moins de 15ans ]

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Solene^^
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Camille BON [9eme moins de 15ans ] Empty
MessageSujet: Camille BON [9eme moins de 15ans ]   Camille BON [9eme moins de 15ans ] EmptyMer 9 Déc - 17:27

Dans l'Islande enneigé, Edward m'avait emmené fêter la fête de Noël loin de notre famille en Amérique. Loin de ma fille, Renesmée et de mon gendre, Jacob. C'était inhabituel. Depuis que j'étais un vampire, jamais j'avais passé Noël aussi loin de ma fille. Aujourd'hui mariée à Jacob depuis une cinquantaine d'année, elle avait créée sa vie et vivait avec son mari dans une petite maison non loin de la villa des Cullen. La voir partir m'avait fait un peu mal. Nessie avait grandit plus vite qu'un enfant ordinaire à cause de sa nature mi vampirique et mi-humaine. Elle n'avait que dix ans de vie lorsqu'elle s'était mariée à Jacob, alors que d'apparence elle en avait 20. Edward pour l'année de nos 60 ans de mariage, avait décidé de partir fêter Noël rien que tout les deux dans un pays qui m'était entièrement inconnu. L'Islande. Pourtant mes angoisses se sont volatisées lorsque j'ai mis un pied sur le sol de l'Islande. C'était tout simplement magnifique. J'étais fascinée par la splendeur des paysages, des traditions et de la routine des gens de ce pays. Sur que à côté d'un paysage magnifique, je perdais toute ma beauté vampirique. Les habitants de cette terre de glace étaient très sympathiques et simples. Contrairement aux New-Yorquais que je rencontrais tout les jours depuis que l'on avait emménages à New-York, qui étaient prétentieux, avides d'argent et de gros consommateurs, les islandais étaient des gens de nature simple, naturelle, qui semblaient reniés à la technologie dans les petits villages. Ils se tenaient aux anciennes mœurs, mœurs de leurs ancêtres. Edward et moi, avions visités plusieurs villes dont la capitale Reykjavîk pendant deux semaines avant de se poser sur une terre sympathique au sud de l'Islande, Akureyri. Edward avait tenu que nous nous comportions comme des humains, le plus possible, plus que d'ordinaire pendant ce voyage. C'est ainsi que moi, Bella Cullen, vampire depuis une soixantaine d'années, se promenait main dans la main avec son mari dans les rues enneigés de l'Islande. Les paysages restaient magnifiques, les rues étaient entassés sous une couche fine mais lourde de neige blanche et ces flocons tournoyaient dans les airs. La joie régnait parmi les habitants qui parlaient avec animation. Nous étions sur un marché où les passants emmitouflés dans des manteaux et des déguisements d'elfes ou de lutins fessaient leurs achats de dernière minute. Nous étions le 23 Décembre et c'était le premier jour de Jol. En effet Noël ne durait pas, mais s'éternisait de 13 jours en Islande. C'était les festivités de Jol. Je me tournais vers Edward et lui demandais, les sourcils fronçés.
« - Dis moi en plus sur les festivités de Jol ! »
Depuis quelques jours j'étais fasciné par cette tradition qui mettait en scène des lutins farceurs, des elfes et même un couple d'ogre. Il tourna le regard vers moi en m'offrant son éternel sourire en coin qui me fessait craquée. Seule moi pouvait remarquer ces canines pointus, plus aiguisées et plus fines qu'un être humain. Ces cheveux rebelles avaient les pointes qui gouttaient et qui étaient légèrement en glace sous le froid de cette région. Ces yeux dorés qui étaient ancrés dans les miens, animait en cet instant même une pointe de malice. Je me méfiais donc. Car plus les décennies passaient, plus Edward devenait joueur, il mettait son côté renfermé de côté sans que cela ne déteigne sur l'homme que j'aimais. Il lâcha ma main et passa son bras par dessus mes épaules et me serra contre lui en inspirant profondément. Je passais mon bras derrière son dos et accrochait ma main sur sa hanche et il me prononça des mots doux de sa voix de ténor à l'oreille.
«  Je te dirais tout ce que tu voudras savoir lorsque nous serions arrivés à l'endroit où je voudrais t'emmener. »
J'acquiesçais sans émettre de son. Je venais de remarquer que tout le monde se tournait vers nous, le regard admiratif. Si j'aurais pu, j'aurais six pieds sous terre. Je n'aimais pas être le sens de l'attention mais à mon grand désespoir, je ne pouvais point y échapper depuis que j'étais devenu un être immortel. A tout les coups, c'était notre beauté qui les rendaient curieux. Je vis un vieux couple qui nous regardait avec tendresse. De mes oreilles surdéveloppées, je réussis à suivre la conversation.
« - Ils sont si beaux et si amoureux. Nous étions pareils lorsqu'on étaient plus jeunes, disait la vielle bonne femme.
- Qu'ils profitent de la vie car un jour ils n'échapperont pas aux difficultés de la vie et à la vieillesse apparaissant. Regarde moi ! Je suis tout courbaturé et j'ai la vue qui baisse, répondait son mari en se frottant le dos.
- Tu dis ça, juste parce que tu regrettes ne plus pouvoir mater les filles qui passent devant toi. Dieu que tu te préoccupes plus de moi, depuis des années. Je me rappelle encore lorsque tu étais en admiration devant moi ! Dieu que cette jeune femme en profite avant qu'il ne se fiche d'elle, répliqua la femme. »
S'ils savaient que l'on ne vieillirait jamais. Je me sentit mal en sachant que jamais je ne verrais ma peau prendre des rides et mes os vieillir. Mais c'était le prix à payer en acceptant l'éternité. Ce couple avait l'âge que j'aurais eu en cet instant si je n'avais pas rencontrer Edward. Je ressentis aussi de la tendresse pour eux qui avaient fait leur vie ensemble et qui se chamaillait. Edward se retenait de rire, surement parce qu'il avait entendu les pensées du couple pendant que l'on passait notre chemin devant eux. J'échangeais un regard complice avec lui. Après avoir acheté dans ce marché sympathique des présents pour notre famille, Edward s'arrêta devant un marchant qui préparait des chocolats chauds et des cafés crèmes. Je fronçais les sourcils. Il savait autant que moi que tout les deux nous ne toucherions pas à ce café. Il revint vers moi en me tendant le café et devant mon regard, il se justifia, penaud :
«  - J'avais envie de me rappeler de l'époque où tu étais humaine ! »
Il n'eut pas besoin de se justifier plus, je compris que mon humanité lui manquait pendant certaines périodes malgré le fait que nous étions unis pour l'éternité et qu'il n'avait pas à résister à l'odeur alléchant de mon sang. Je pris donc le café crème de ses mains et posait un baiser léger sur ces lèvres charnues et douces. J'ignorais à l'époque que je souffrirais un peu d'avoir pris la vie éternelle. J'avais vu mon père mourir, puis ma mère. J'avais vu mes anciens camarades du lycée vieillir, se marier, avoir des enfants, vieillir à nouveau. J'avais vu de nouvelles générations naître. Pendant que moi je parcourais la terre en compagnie d'une famille, dans un corps qui m'était donné pour l'éternité, changeant tout les deux-trois ans d'identité ainsi que de villes pour ne pas attirer l'attention. Si j'avais eu la chance de connaître le mariage, la naissance d'un être chair de mon propre sang et parcourir le monde, j'avais parfois de la nostalgie lorsque je rencontrais des personnes que j'avais connu dans le passé, marchant dans la rue entourés d'un mari aimant et d'enfants jouant autour. Alors que ma fille atteignait ses 2 ans de vie, nous avions dû quitter Forks car nous attirions trop l'attention avec notre beauté éternelle et notre fille qui poussait à la vitesse de l'éclair. Nous avions dû annoncer la nouvelle à Charlie en lui disant que nous allions nous faire passer morts dans un incendie. Nous lui avons fait promettre de rien dire et en retour nous lui avons promis qu'il pourrait nous rendre visite. Puis nous étions laissé pour mort dans l'incendie dans la villa des Cullen qui avait fait le tour de Forks. Tout le monde avait été triste mais après un recueillement, ils avaient continuer à vivre. Jacob avait fait croire qu'il avait fugué pour vivre dans une autre ville, loin de la Push et avait en réalité rejoint notre famille. Cela avait crée la polémique. Depuis nous changions de vie régulièrement. Ayant l'éternité devant moi, j'avais évoluer. J'avais laissé mon adolescence derrière moi, et j'avais eu de nouvelles expériences qui avaient forci mes opinions, mes principes et ma façon de voir les choses. Si j'avais évolué; j'avais toujours le même caractère et le même entêtement qu'auparavant selon Emmett. Revenons donc à la réalité, le paysage ne me semblait plus aussi beau lorsque mon mari se concentrait sur mon univers, loin de la réalité comme en cet instant. Le café à la main, il m'emmena dans la forêt. La chaleur que le café produisait entre mes mains me rassurait, j'aimais cette sensation. Après quelques minutes de marche à vitesse vampirique, nous débouchâmes sur une colline. Il m'emmena au sommet sans aucune difficultés et un brin d'excitation dans ces gestes. C'est alors que j'eus la plus belle vision de la ville et ses alentours. La ville était enneigé et aux fenêtres des maisons fleurissaient des lumières donnant un aspect féérique. Les collines et les montagnes entouraient la ville fessant barrage. La lumière de la lune scintillant sur la couche duveteuse de la neige était tout simplement magnifique. Je sentis des bras entourés ma taille. J'allais me tourner vers lui mais il m'en empêcha et s'empressa de me murmurer à l'oreille de ne pas bouger. J'obéis et ses bras disparurent dans mon dos. Je le sentis et l'entendis se mouvoir, sortir ce qui semblait être une boîte et des très légers tintements qu'un humain n'aurait pu entendre se manifesta mais je n'arrivais à en définir la source. Soudain, autour de mon cou, un objet à peine plus froid que ma peau se posa et une chaine fut refermée derrière mon cou. Je le sentis fermer le fermoir et embrasser la peau sensible au niveau de ma gorge, qui me fit gémir très légèrement. Je fermais les yeux et levais la main pour caresser ma gorge et lorsque je saisis le pendentif entre mes doigts, je baissais le regard et vit une rose avec un serpent qui était sur le point de mordre sa queue enroulé autour. Je ne comprenais pas sa signification mais j'étais émue. Je levais le regard vers lui.
«  Bella, chaque jour lorsque le soleil se lève, je vois les pétales d'une rose éclore dans mon cœur pour dévoiler la beauté d'une journée, le bonheur et définir la beauté d'un sourire qui refait battre mon cœur. Le soir venu, au crépuscule, ces pétales se referment pour un repos éternel. Cette rose qui fait palpiter mon cœur et me rend heureux. Qui me rend mon éternité douce et agréable à vivre. Cette rose c'est toi, Bella. A l'époque j'étais juste un errant qui errait les rues, assoiffé de sang, s'ennuyant de sa vie éternelle, le venin influant sa bouche, prêt à se ruer sur sa proie, tel qu'un serpent. Ce n'est désormais plus le cas. Je t'aime Bella Cullen. »
Si j'avais pu pleurer, je serais en train de sangloter. Je fermais juste les yeux, savourant l'amour qu'il me transmettait. Ces bras emprisonnèrent ma taille et je laissais ma tête roulait sur son épaule. Je m'appuyait contre lui dans la peur que tout cela ne soit qu'un rêve. Je murmurais dans l'étoffe de sa chemise. «  Je t'aime, Edward. »
Si je ne le regardait pas, je devinais sans mal le sourire tendre étirer ces lèvres. Il posa son menton sur ma tête et le silence envahit la colline. Je me trouvais dans un conte de fée. Le bonheur n'était qu'une définition de ma vie. L'amour irradiait autour de nous, tandis que nous exprimions notre amour à travers nos pensées.
Lorsqu'il me raconta les légendes des festivités de Jol, ressemblant à des contes de fées, mon dos calé contre son torse, et assise entre ces jambes, devant un magnifique paysage. Tout en me racontant, il me déposait des baisers dans mon cou, derrière mon oreille, et à la naissance de mes seins. Mon corps tout entier brûlait d'un amour qui se consumait petit à petit. Je prêtais qu'une oreille aux paroles de mon mari. Je jouais avec ces doigts tout en regardant la lune et ces étoiles qui tournicotaient autour dans des mouvements lents et infini. Je ris doucement, les islandais avait des croyances étranges. Il fallait vraiment y croire. La main de mon mari carrerait mon ventre tandis qu'il continuait à parler avec une passion évidente. S'il savait que je me fichait de ces paroles, totalement préoccupée par ses caresses douces sur mon ventre. J'avais les nerfs à vif.
« ...Le dernier jour de Jol, le 6 Janvier est fêté par des feux de la joie, des danses elfiques et... glum... »
Je me retournais et je le coupais en pleine parole en l'embrasant. Je l'avais allongé sur le sol sous la force des mes mouvements et après notre baiser passionné, irradiant, il me regarda les yeux gros comme des soucoupes tandis que je me mordillais les lèvres, qui avait remplacé mes rougissements de lorsque j'étais humaine. Très vite son sourire réapparut sur ces lèvres tellement tentantes. Quand il parla, elle firent des mouvements gracieux en bougeant et m'envoyant son haleine sucrée.
«  Il semble que la demoiselle n'est plus interresé par les légendes de l'Islande... »
Il me retourna dans un geste brusque et je me retrouvais allongé dans la neige. Mes vêtements étaient trempés depuis longtemps et je ne ressentais point le froid qui s'infiltrait dans mes vêtements sur ma peau. Il me domina et nos yeux dorés se croisèrent. J'y vis dans ses prunelles l'amour, le désir et le bonheur d'être avec moi. Sur mes lèvres un sourire apparut. Plus tard, dans notre chambre surchauffée par la cheminée ou un feu crépitait et les bougies qui se consumaient parfumant la pièce, nos corps s'unirent dans un feu ardent. Nos bassins bougeait à l'unisson tandis que nos lèvres clémandait marques d'affection. Sous nos gémissements, la lienne en moi se manifestait dans la pire des douces souffrances, brulant tout mes organes morts et mes os de son feu... C'était une nuit magique ou mon mari me couvait d'amour que j'étais persuadée que personne ne pouvait aimer comme on s'aimait. Notre soirée avait été simple mais romantique sans être de trop. Notre voyage était loin d'être terminée mais le romantisme qui s'était acharné sur nous dès notre arrivée dans ce pays, ce qui n'était pas pour me déplaire. Un gémissement rauque de ma part et la lionne en moi se délivra, suivit par le lion.
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Camille BON [9eme moins de 15ans ]
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