Fascination50
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Accueilfascination50Dernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 Charlotte MEY [10eme moins de 15 ans]

Aller en bas 
AuteurMessage
Solene^^
Admin
Solene^^


Féminin Messages : 589
Date d'inscription : 24/06/2009
Age : 35
Localisation : Caen (50)

Charlotte MEY [10eme moins de 15 ans] Empty
MessageSujet: Charlotte MEY [10eme moins de 15 ans]   Charlotte MEY [10eme moins de 15 ans] EmptyMer 9 Déc - 17:30

La clairière

Cela faisait maintenant dix ans et je ne m’y faisais toujours pas. J’avais toujours du mal à résister au désir qui m’envahissait quand je la regardais. Beaucoup de mal. Bella était tellement attirante, encore plus que lorsqu’elle était humaine que son sang chantait pour moi. Ma femme. J’attendais patiemment devant la porte du dressing, auquel Bella avait fini par s’habituer, je commençai à me demander pourquoi elle prenait autant de temps pour se préparer. Elle voulait me faire la surprise. Pour nos dix ans de mariage.
Soudain j’entendis un bruit de pas – je reconnaissais sa façon à elle de marcher, j’aurais pu l’identifier à des kilomètres – et elle ouvrit la porte. Elle était époustouflante. Encore plus que tout ce que j’aurais pu imaginer. Son corps parfait était moulé dans une robe courte et élégante, de soie noire et brillante. Ses pieds étaient chaussés de petits escarpins – pas du tout son genre, elle avait vraiment fait un effort – assortis à la robe. Je la regardai un instant, bouche bée. Mon désir dévastateur m’envahit à nouveau. Elle me sourit, d’un sourire si parfait, si sincère que je faillis tomber à la renverse.
- Comment me trouves-tu ? murmura-t-elle.
Je ne répondis pas. Je m’approchai d’elle et l’embrassai longuement. Puis elle se détacha de moi avec un soupir et dit :
- Il faut y aller … non ?
Je gardai le silence encore une fois et souris. Je savais qu’elle ne tenait pas réellement à sortir ce soir-là. Je savais que pour elle, n’importe quel endroit où nous serions tous les deux serait parfait. Mais je voulais vraiment fêter ce jour de façon particulière, et elle le savait. Nous sortîmes, courûmes jusqu’à la villa et, sans y entrer – les autres savaient que nous allions passer une soirée entre nous - nous nous rendîmes directement au garage. Je m’installai sur le siège passager de la Volvo. Elle me regarda, étonnée, et s’assit au volant.
- Où veux-tu aller ? demanda-t-elle, amusée.
- C’est toi qui choisis, murmurai-je avec un sourire.
Elle réfléchit un instant. Encore une fois, je regrettai amèrement de ne pouvoir lire dans ses pensées. Puis, avec un sourire mystérieux, elle démarra. J’étais heureux qu’elle ait appris à aimer la vitesse. Comme nous tous.

***

La voûte étoilée au dessus de nous formait comme un bouclier, nous protégeant, nous isolant du reste du monde. Il n’y avait plus qu’elle et moi. Plus rien d’autre ne comptait.
Mon incapacité à lire dans ses pensées ne me gênait pas en cet instant. Au contraire, quand j’étais seul avec elle, j’avais l’impression d’être normal. Du moins, normal pour un vampire. Et je savais qu’elle adorait pouvoir me cacher ses pensées.
- Edward ?
- Mon amour ?
- Tu ne regrettes jamais ma transformation ?
De sur le dos, je roulai sur le côté pour la regarder dans les yeux. Même après toutes ces années, même après que je lui aie assuré mon amour éternel, elle craignait toujours que je la rejette. Elle ne changerait jamais.
- Bella, ta transformation est l’acte dont je suis le plus heureux. Je ne me rendais pas compte … à quel point cela … changerait. Je ne pensais pas que … tout serait aussi … parfait. Et même maintenant j’ai encore du mal à m’y faire, ajoutai-je amusé.
Elle sourit, rassurée. Elle savait que j’étais totalement sincère. Et elle savait aussi que si j’hésitais sur mes mots, c’est que j’étais ému. Elle avait remarqué ce détail des années auparavant, dans une partie de ses souvenirs qui était devenue floue avec sa transformation.
- Et puis, ajoutai-je, crois-tu réellement que je t’aurais laissée … mourir ? Sans ta transformation tu n’aurais pas survécu …
Je m’interrompis. Cette pensée m’était tellement insupportable que je grimaçai. Elle s’était assise à présent et me regardai, d’un regard empreint de tant d’amour que, presque sans le vouloir, je souris. Puis elle regarda autour d’elle et murmura :
- J’ai bien fait de choisir cet endroit …
La clairière. J’étais d’accord avec elle. Tout d’abord, c’était le lieu où nous nous étions vraiment connus d’une certaine façon. Où nous avions réellement commencé à nous aimer. De plus, l‘endroit était absolument magnifique, particulièrement cette douce soirée d’août. Des fleurs colorées et parfumées tombaient gracieusement des arbres entourant la clairière, du pollen voletant dans l’air et emplissant l’endroit d’une sorte de magie, étrange et fascinante. Les étoiles brillaient loin au dessus de nous, éclairant la scène d’une lumière douce et romantique. On ne pouvait rêver mieux.
A nouveau je la regardai, Bella, mon amour, et elle aussi tourna la tête vers moi. Nos yeux se rencontrèrent et ne se quittèrent pas. Lentement, elle s’approcha de moi, posa une main autour de ma nuque. Elle m’embrassa longuement.
- Je t’aime, souffla-t-elle.
- Il n’y a pas de mot pour décrire ce que je ressens, répondis-je avant de l’embrasser à nouveau.
Puis nos lèvres se séparèrent et les miennes descendirent le long de sa mâchoire, puis dans son cou.
Soudain, alors que nous nous étions retenus, que nous avions repoussé notre désir brûlant, celui-ci l’emporta. Nos deux corps se collèrent pour ne plus se séparer. Nous ne faisions qu’un.
Nous roulâmes dans l’herbe douce et fleurie de la clairière, haletants. Bien que respirer ne nous était pas nécessaire, nous y étions habitués. De plus, ne pas sentir l’odeur de l’autre était presque insupportable. Rien n’aurait pu rompre ce moment de bonheur intense qui nous unissait. Nous aurions pu continuer ainsi pendant des jours, sûrement plus, mais au bout d’un long et délicieux moment, sans qu’aucun de nous deux n’ait manifesté de changement d’humeur, nous nous séparâmes.
- Je t’aime, murmurai-je à mon tour.
- Cette soirée est absolument parfaite, répondit-elle doucement, avec un immense sourire.
Elle fit une pause puis souffla :
- C’est étrange, avant pour moi une soirée romantique se passait plutôt autour d’un dîner aux chandelles … et pourtant maintenant … je n’aurais jamais pu espérer une soirée plus romantique que celle que nous passons.
Je ne répondis pas mais comprenais son point de vue. Parfois, j’avais peur, peur qu’elle regrette de ne plus être humaine. Ce n’était pas un comportement normal d’accepter totalement sa nature de vampire, de l’apprécier. Elle était sûrement la première à ressentir cela.
Allongés dans l’herbe toujours essoufflés, les doigts entremêlés, nous étions heureux. Puis Bella ferma les yeux et je sentis qu’elle se concentrait.
Même si je savais ce qu’elle préparait, j’étouffai un cri quand un flot d’images m’assaillit. Les yeux toujours fermés, elle souriait, d’un grand sourire absolument satisfait.
Je me concentrai sur les images qu’elle me transmettait, muselant son bouclier. Je savais que c’était un exercice difficile pour elle, même si elle s’améliorait de jour en jour. Elle me faisait revivre les dernières heures, insistant sur son sentiment d’extase absolue, ce qu’elle ne pouvait expliquer par des mots.
A mon tour, je souris et ne pus m’en empêcher. Moi aussi j’avais besoin de lui montrer ce que je ressentais pour elle. Je roulai sur elle et recommençai à l’embrasser. Elle me rendit mes baisers et nous continuâmes ainsi toute la nuit.
Quelques heures avant l’aube, nous nous séparâmes de nouveau. Bella me regarda avec une frustration que je ne comprit pas.
- Il faut rentrer non ? soupira-t-elle, cette nuit ne peut pas durer éternellement.
- La nuit n’est pas finie, soufflai-je, et même si elle ne va pas durer éternellement, nous, oui.
Elle sourit à ces mots. Je crois qu’elle n’arrivait toujours pas à se rendre compte de la longueur qu’allait prendre son existence. Seuls dix ans étaient passés, une courte période comparé à ce qu’il nous restait à … vivre.
Il n’y avait aucun bruit alentour, seules nos deux respirations rythmées. Ses yeux rivés dans les miens, elle me regardait tellement intensément que, malgré moi, ma respiration (inutile) s’accéléra. Si elle avait été encore humaine à cet instant, sa peau pâle aurait rougi, d’une douce couleur qui me manquait. Et si elle avait été humaine, son pouls se serait mis à battre à une vitesse affolante. A la place, ses yeux dorés continuèrent de me fixer calmement, emplis d’amour.
Doucement, j’effleurai le dos de sa main avec mes doigts, qui glissèrent ensuite le long de son bras blanc et tiède – pour moi -, montant jusqu’à son épaule parfaite. Du coin de l’œil, je remarquai qu’elle fermait les yeux.
Ma main glissa lentement dans son cou, puis caressa sa mâchoire. Mes doigts se faufilèrent dans ses cheveux, doux et soyeux. Je me tournai sur le côté pour la regarder. Au bout d’un moment, sentant mon regard posé sur elle, elle rouvrit doucement les yeux et esquissa un petit sourire. Alors je me penchai doucement au dessus d’elle, mes lèvres embrassèrent son front, puis descendirent le long de sa joue, pour enfin trouver ses lèvres. Je l’embrassai doucement, ses lèvres avides me rendant mon baiser plus passionnément. Sa main agrippa ma nuque, son corps se collant à nouveau à moi et nous recommençâmes.
Cette fois nous ne nous arrêtâmes pas avant que l’aube ne se soit véritablement montrée. A ce moment, sachant tous deux qu’il était temps de rentrer, nous desserrâmes notre étreinte à regret.
Elle s’assit, un grand sourire au lèvres.
- J’ai passé une des plus belles nuits de ma vie, dit-elle en riant.
Je ne répondis pas tout de suite. Je l’embrassai encore une fois avant de murmurer :
- Je partage votre avis, Mme Cullen.
Elle rit et se leva. Elle alla chercher sa robe de soie noire, au bord de la clairière. Par un heureux miracle, elle était en un seul morceau. L’habitude peut-être. Nous nous habillâmes en silence, puis je m’avançai vers elle et lui pris la main. Nous rejoignîmes la voiture en quelques secondes, courant à travers les bois que j’avais un jour traversés en portant Bella sur mon dos. Je souris à l’évocation de ce souvenir.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle.
- Tu te souviens de la première fois où je t’ai amenée ici ? répondis-je.
- C’est un de mes souvenirs humains les plus forts, dit-elle en riant, j’avoue qu’à cette époque je ne me doutais pas de ce que j’allais devenir … ce que je suis maintenant, ajouta-t-elle, amusée.
- Moi non plus … enfin … bien sûr je connaissais déjà la vision d’Alice mais … j’espérais de tout mon cœur qu’elle ne se réaliserait pas …
- Eh bien moi je suis très heureuse qu’Alice aie vu juste, murmura-t-elle.
- Moi aussi … si j’avais su à cette époque … combien de joie tout cela m’apporterait … j’aurais hésité moins longtemps !
Nous rîmes. Nous aimions tous les deux notre nouvelle vie. Elle était parfaite. Tout comme cette soirée. Et cette nuit.
Nous nous installâmes en voiture, Bella me laissa prendre le volant cette fois car elle savait que je désirais conduire. Je repensai à la nuit que nous venions de passer ensemble. Elle avait raison, c’était réellement une des plus belles nuits de mon existence.
Sur le chemin jusqu’à la villa, Bella resta silencieuse un instant puis demanda, inquiète :
- Nous repasserons des nuits comme celle-là, n’est-ce pas ?
- Bien sûr ! ris-je, et même si ce n’est pas tout de suite. Au moins dans dix ans. Ce n’est pas très long à attendre tu ne trouves pas ?
- C’est vrai. Et nous aurons des nuits sinon aussi belles, du moins … satisfaisantes, sourit-elle.
- Oui. Rappelle toi que nous avons tout notre temps.
- J’oublie souvent ce détail, approuva-t-elle, son sourire ne quittant pas son visage divin.
Je souris à mon tour. Cette nuit ne serait pas la dernière merveilleuse nuit que nous aurions. Après tout, nous avions toute la vie devant nous pour en profiter. Et même plus.
Revenir en haut Aller en bas
http://fascination50.skyblg.com
 
Charlotte MEY [10eme moins de 15 ans]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Charlotte ANS
» Charlotte SER
» Charlotte TOT
» Charlotte MEY
» Cynthia SAL [ 7eme moins de 15 ans ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fascination50 :: Lycée de Forks - Laissez parler votre imagination :: Concours :: Concours de l'été Fascination50, 2009 :: Moins de 15ans-
Sauter vers: