Fascination50
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 Alice HEN

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Solene^^
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Solene^^


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Alice    HEN Empty
MessageSujet: Alice HEN   Alice    HEN EmptyMer 9 Déc - 12:11

« Y a-t-il pire boulot que serveuse? Ma réponse est non. Se balader de tables en tables, prendre des commandes. Supporter les regards malsains de vieux hommes veuf, devoir écouter les critiques de clients non satisfaits sans pouvoir broncher ne serait-ce qu’une phrase, un mot, une lettre.
Je me confondais donc dans l’habituel de ce petit boulot, après mes cours.
C’est pourquoi jamais un jour je n’aurais imaginé voir l’homme le plus extraordinaire que j’ai vu de ma vie rentrer dans le modeste bar où je travaille.
Rien que ses cheveux étaient déjà magnifiques, et auraient fait chavirer le cœur de plus d’une -nul besoin de dire que j’en faisait partie. Ils étaient dorés, bruns, mais il m’as semblé que chacun de ses cheveux fut d’une teinte or où brune différente, sans jamais ressembler à une autre. Sa coupe, bien que passée de mode depuis les années septante, lui allait mieux qu’à n’importe qui d’autre, tombant gracieusement sur ses oreilles d’une forme parfaite. Sa peau était blanche comme la neige, lisse et dure à la fois.
Même son nez était superbe: il semblait avoir été taillé par les dieux, frêle et fort à la fois. Et sa bouche… C’était plus que je ne pouvais en supporter; rouge et gracieusement formée. Il était l’archétype du parfait prince. J’aurais parié ma vie que son caractère était tout aussi magnifique que ses pectoraux parfaits, moulés par son tee-shirt blanc cassé. Mes yeux plongèrent dans les siens. Ils étaient noirs comme l’encre une lueurs brillant dans ses yeux. Oui, je plongeais mes yeux dans les siens, qui eux regardaient la magnifique femme qui s’accrochait fébrilement à son bras.
Rien que de la voir je la détestait. Pourquoi? Rien que d’avoir posé mes yeux sur elle je savais qu’elle m’était supérieure en tout. Pas qu’en beauté, s’entend, mais elle me donnait l’impression d’avoir réussi. Elle exhalai d’une aura de bonheur et de vie. Je nous comparai sans comprendre pourquoi. Ses cheveux bruns et bouclés tombaient magnifiquement en cascade sur ses épaules, tandis que mes cheveux roux et lisses se contentaient de descendre le long de mon dos, ses yeux étaient à l’instar de son compagnon d’un noir intense et extraordinairement mystérieux et élégant, les miens étaient verts et ternes; ils avaient sans doute commencer à perdre leur lueur le jour où j’avais commencé à travailler ici.
Elle était vraiment superbe - bien qu’elle n’arrivait pas à la cheville de l’homme qui l’accompagnait.
Mon plateau en main, je me cachai derrière le comptoir, épiant et écoutant discrètement leur conversation.

-Edward, commença la jeune fille un grand sourire aux lèvres, mais une mine sombre sur le visage, es-tu sûr qu’un bar est un endroit approprié pour les rendez-vous pour les gens comme…nous?

Edward. Son nom c’était Edward. Un nom que je n’oublierais sans doute jamais. Pourquoi « les gens comme nous » ? Je ne sais pas, et je ne souhaite pas le savoir; sans doute sont-ils riches. Où pauvres. Je ne le sais pas.

Le dénommé Edward passa sa main d’albâtre dans les cheveux soyeux de son accompagnatrice avec une moue d’adoration absolue sur le visage. Il sourit d’un sourire tendre et protecteur et dit en montrant quelque pilules à sa compagne ;

-Bella chérie, je t’ai déjà dit que c’était délicieux avec un fond de vodka.
-Oui…murmura-t-elle. Tu as raison. Son visage s’éclairci à nouveau, faisant apparaître un sourire resplendissant et des dents magnifiques.
Je me relevai de ma cachette, estimant en avoir assez entendu. Je savais le prénom du garçon, et désormais celui de la fille, aussi. Je réajustai mon uniforme, me préparant à regagnez les cuisines. Cet homme…Edward.
Je le voulais.
Je l’aurais. J’étais déterminée à user intelligence et force pour faire en sorte qu’ Edward soit mien. Qui me disait que la magnifique femme l’accompagnant n’était pas sa sœur? Sa cousine? Sa meilleure amie?
Tout, en vérité mais je niai intérieurement farouchement un éventuel amour entre les deux adonis venant de rentrer dans ce bar où je travaille.

Lorsque tout à coup, j’entendis la voix d’Edward me héler au loin ;
-Mademoiselle!
Sa voix dure, fraîche et suave résonna dans tout le restaurant. Je fus prise d’un soudain espoir.
-Oui? Me retournai-je, mon plus beau sourire sur le visage, une moue enjôleuse gravée sur ma face.
-Nous avons réserver, au nom de Cullen. C-U-L-L-E-N.

Cullen. Ce nom retentit dans ma tête cinq fois; en plus d’être les personnes les plus belle que je n’ai jamais rencontré, il se trouvait que cette Bella et Edward avaient des liens quelconques avec le plus grand médecin de Forks, et même peut-être de toute la région. Quelques secondes se passèrent, et je restai là, une moue surprise et béate sur le visage. Bella toussota un peu, histoire de me faire comprendre qu’ils attendaient. Un toussotement poli, bien entendu, mais qui ne fit que creuser encore plus la haine que j’éprouvais pour elle. Elle non plus, elle ne semblait pas m’apprécier énormément. Une mine de défi sur le visage, je la toisai, regard haineux, puis j’avançai de la démarche la plus sensuelle et incorrecte existante, prenant bien garde à bien accorder tout mes mouvement, à regarder Edward d’une façon assez provocante qui aurait fais fondre n’importe quel homme.
C’est vrai, à l’université, j’étais assez populaire; les demandes de relations pleuvaient et il n’était pas rare qu’une petite bataille entre deux hommes rivaux qui m’aimaient se déclenche.
Mais je n’avais jamais aimé comme j’aimais déjà cet inconnu; il a déclenché l’euphorie dans tellement de parties de mon cœur que je ne les compte plus. Je finis par être tout près deux, entre une table et le comptoir où étais posé le bloc note de réservation. J’arrêtais donc ma mi-danse mi-marche pour regarder quel effet celle-ci avait fait aux deux dieux vivants que j’avais devant moi. Ma petite provocation ne semblait pas avoir plu a Bella. Elle me regardait les yeux mi-clos d’un air mauvais, s’agrippant encore plus fort aux bras de son compagnon, Edward.
Quant à ce dernier, l’expression qu’il avait sur le visage était complètement indescriptible; un sourire amusé trônait sur ses lèvres mais un regard ennuyé et las pendait sur ses magnifiques yeux.
A moitié satisfaite, j’attrapai le bloc de réservation.
- Alors…murmurai-je, six juillet deux mille neuf…C… Ah! Cullen! Voilà. Table quinze, je vous prie.
Je les accompagnai, d’une marche toute aussi pleine de sous-entendu que la précédente, puis les quittai d’un pas soi-disant tranquille et assuré. Du moins, jusque je sois hors de vue, puis je commençai à courir jusqu’au bar.
Le bar où je travaillais était un vieux bar des années quatre-vingt. On y proposait boisson et alcools divers et variés mais également quelques sandwichs, et un où deux repas chaud.
-PRESTON! Criai-je au sous-chef, qui se chargeait des commandes et du personnel. Est ce que je peux m’occuper de la table quinze?
C’était plus une obligation qu’une question. Preston fronça les sourcils. Je le trouvais beau, autrefois mes désormais, je ne pouvais me passer du visage angélique d’Edward. Je savais que Preston craquait pour moi; il ne pourrait rien me refuser, surtout que je n’avais jamais eu aucun autre service à lui demander.
-Bien…si tu veux.
Je tentai de m’échapper, un sourire satisfait sur le visage lorsque je sentis la main chaude et protectrice de Preston sur mon épaule.
-As-tu réfléchi à ma proposition? Murmura-t-il. Je me dégageai, une mine ennuyée sur le visage.
-Tu es chiant Preston. Je t’ai déjà dit que toi et moi ce n’était pas pour demain. Ni jamais.
Preston me lâcha, un rictus triste sur le visage. Cette scène c’était déjà produite tellement de fois! J’accourai gracieusement jusqu’à la table numéro quinze, celle des deux anges dont celui que je convoitais.
-Avez-vous commander? Sussurai-je .
-Oui, commença Edward en me dévisageant. Ce sera deux verres de vodka.
J’étais très énervée; j’avais beau me mettre dans toute les positions aguicheuses devant son nez, Edward ne semblait pas s’en soucier le moins du monde. Il n’avait d’yeux que pour Bella, un sourire niais sur le visage.
Je repartis en roulant du derrière, sous les yeux ébahis de tout les clients, tous sauf Edward et Bella, riant de bon cœur, insensibles à toutes mes techniques. N’importe quel autre homme aurait payé cher pour être à sa place, mais voilà; Edward ressemblait à un -magnifique et somptueux- bloc de marbre.
Tout cela me titillait au plus au point, provoquant en moi diverses sensation, même plus loin que l’amour et le désir; la haine -pour Bella- et l’agacement profond de ne pas réussir.
Je repartis leur servir de la vodka. Voyant que je restais plantée comme un piquet devant leur table, Bella me dit, une teinte énervée dans la voix;
-Oui?
-Oh…mentis-je, prenant un air timide. Eh bien voilà…c’est mon heure de pause , et je pensai que je pourrais la passer en votre agréable compagnie…
Edward et Bella étaient trop polis que pour refuser; ils acceptèrent à contrecœur - du moins je pense, étant donné que comprendre le fin fond de leur pensées relevait du défi suprême. Je me serrai donc contre Edward le plus possible, prenant un air naturel et décontracter, en faisant attention à coller ma poitrine contre son bras.
Bella semblait fulminer de colère. Elle se leva et souffla un faible
-Je dois aller au toilettes, en regardant Edward.
Elle me fit signe de la rejoindre, ce que je fis sans broncher.
Une fois arrivée dans les cabinets, je sentis la main droite de Bella se coller contre ma joue; sa main était froide et incroyablement puissante.
-Vous allez cesser ce petit jeu., elle regarda mon badge. Sophia. Je commence à en avoir plus qu’assez de vos petites tentative -vaines- de drague. Vous être en train de gâcher mon rendez-vous.
Je la regardai, hébétée. Je vus Bella retourner d’un pas vif et rapide à sa table, me regarder. Puis elle se pencha par-dessus la table, prenant le menton d’Edward entre ses mains pour l’embrasser langoureusement.
Je tombai par terre sous le choc, le déclic. Ils s’aimaient, et leur amour était si fort, si uni qu’il en était palpable. Je le niai, et ce depuis le début. Depuis le début, je savais qu’il s’aimaient.
Alors, je fondis en larme, me relevant misérablement. A mon grand étonnement, je n’eu pas le temps de réfléchir que je courus vers les cuisines, m’agrippant au torse de Preston, pleurant toutes les larmes de mon corps.
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