Fascination50
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 Alice VIN

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Solene^^
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Solene^^


Féminin Messages : 589
Date d'inscription : 24/06/2009
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Alice    VIN Empty
MessageSujet: Alice VIN   Alice    VIN EmptyMer 9 Déc - 12:12

Le sable frais glissait sous mes pieds. Mon mari, semblable à un dieu, me tenait la main, tout en me serrant contre lui ; son autre main glissait le long des courbes de ma hanche. Le flux et le reflux de l'eau étaient calmes et réguliers. Nous remontions le long de la maison à pas lents, savourant pleinement chaque instant en la compagnie de l'autre. Je jetai un coup d'oeil vers Edward, et remarquais qu'il m'observait amoureusement, ses yeux d'un or liquide accompagnés de ce sourire en coin que j'aimais tant. Il nous dirigea vers la porte, me prit dans ses bras, et me mena, toujours aussi doucement, vers l'intérieur. Nous passâmes le pas de la porte, avant que mon époux me dépose tendrement à terre. Son sourire était si ravageur que mon coeur eut un raté. Naturellement, il ne manqua pas de le remarquer. Un petit rire lui échappa et je m'empourprai immédiatement. Mes joues se tintèrent d'un rose soutenu virant au rouge, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il appliqua sa paume froide sur mes pommettes.
- Tu es si belle quand tu rougis.
Sa voix n'était qu'un infime murmure. Je sentis son haleine fraîche contre ma peau incendiée. Il déposa un parfait baiser sur ma mâchoire.
- Je vous attends dans le hall d'entrée, madame Cullen.
Ses doigts lâchèrent les miens, à regrets, puis il recula à petits pas. Je m'abîmai dans la beauté de cet Adonis qui me faisait face ; toujours aussi peu convaincue de son existence. Je lui souris, avant de reculer d'un pas mal assuré et de me diriger vers la chambre. Mon énorme valise – concoctée par les soins de ma belle-soeur – se trouvait sur le lit. J'entrepris de l'ouvrir et d'enfiler un habit quelque peu décent. Une robe de soie bleu clair ornait le dessus. Je l'enfilai rapidement, avide de retrouver mon mari. Elle descendait jusqu'aux genoux, et était ouverte dans le dos. Je me rendis rapidement à la salle de bain pour effectuer un rapide constat de mon apparence. Je démêlai, par la même occasion, la tignasse qui me servait de cheveux. Je jetai un dernier coup d'oeil furtif à mon reflet dans le miroir. « Ça pourrait être pire. », pensais-je. J'enfilai une paire de ballerines et me dirigeai enfin vers le hall de l'entrée, où m'attendait Edward. Il arborait un smoking noir, soutenant un contraste parfait avec sa peau si pâle. Il sourit à la vue de la robe. Je fis un petit tour sur moi-même pour qu'il puisse me voir de tous les côtés. Ma démarche maladroite le fit rire. Il m'attrapa la main et passa ses doigts agiles le long de mon bassin, tout en me guidant vers l'extérieur. Sur l'eau claire se trouvait une petite barque. Comme tout à l'heure, il me porta, m'emprisonnant dans l'étau de ses bras. D'un bond, il atterrit à l'intérieur de la petite embarcation. Je constatai que ce n'était le même bateau que celui qui nous avait amené sur l'île d'Esmée. Il était beaucoup plus modeste, mais avait l'air très confortable. Il me déposa soigneusement au sol, cependant, je n'étais pas décidée à le lâcher. La chaloupe ne m'évoquait pas une sécurité sans faille... Edward comprit ce qui n'allait pas et m'attira à lui.
- Aurais-tu le mal de mer, mon amour ?
Ses yeux me sondaient avec application ; ayant pour but de détecter la moindre petite faille de mon être.
- Non... non ça devrait aller. Je l'ai déjà fait une fois, il n'y a pas de raison que ça se passe mal...
Il acquiesça et s'assit sur la petite banquette, me serrant toujours aussi fort dans ses bras. Je me blottis contre lui, fermai les yeux et calai ma tête près de la sienne. Son souffle frais effleura mon cou.
- Je ferais tout pour que la traversée te soit des plus agréables, me certifia Edward.
Alors qu'il m'enlaçait tendrement, le bateau s'ébranla légèrement, et nous partîmes.
- Aurais-je l'ultime honneur de connaître l'endroit où nous nous rendons ce soir ?
Je passai mon doigt fin le long des contours de sa bouche, comme pour l'implorer. Il réfléchit longuement, plongeant ses yeux dans les miens, oubliant presque qu'il était sur le bateau.
- Je pense que la surprise sera d'autant plus impressionnante si je ne te révèle rien avant...
Je voulu contester mais n'en eu pas le temps, puisque ses lèvres embrassèrent les miennes avec une telle ferveur que toute forme de contestation s'évapora de mon corps.
- Un avant goût de la soirée, m'informa-t-il, en réponse à mon visage étonné, mais heureux.
Je lui souris. Je levai le regard et m'aperçut que nous étions en train de nous éloigner doucement de l'île. Finalement, ce n'était pas aussi effrayant que cela en avait l'air. Edward prit garde de ne pas aller trop vite, ce qui m'aida à me détendre. Il me berça lentement, fredonnant la mélodie de ma berceuse. Sa voix était si douce à mon oreille. Ce timbre parfait m'éblouissait. Je fermai les yeux, me laissant aller sur son torse de pierre. Je savourais chaque moment, chaque ultime seconde passés en sa compagnie. Edward était un don du ciel, pour moi. Murmurant la fin de ma berceuse, il passa une main sur mon visage et me chuchota à l'oreille :
- Nous arrivons, mon amour.
J'ouvris doucement les yeux, et il m'aida à me relever. Je m'assis à côté de lui. Il enroula ses doigts glacés le long des miens. Lorsque nous arrivâmes, je fus surprise de remarquer que nous étions toujours sur l'île d'Ésmée, mais sur un de ses versant que je n'avais pas encore visité. Il y avait une deuxième maison - certes plus modeste que la première. C'était le crépuscule. Le ciel était parcouru d'éclats rouges et oranges à l'horizon – couleur dû au soleil couchant. Son reflet était visible sur l'eau transparente de la mer. C'était magnifique.
- J'ai pensé que tu apprécierais de manger en regardant le coucher du soleil.
Je lui souris, ravie de cette intention. Je le laissai me diriger vers la petit maison. Une terrasse spacieuse se trouvait devant le perron. Il m'invita à m'asseoir sur le rocking-chair qui s'y trouvait. Un bon nombre de petites bougies étaient allumées sur la terrasse, et nous éclairaient, rendant l'atmosphère douce et paisible. Sur une table basse se trouvait un certain nombre de plats. Cela m'avait l'air tout simplement délicieux ! L'odeur enivrante de tous ces mets me monta au nez, et comme pour confirmer ma faim, mon ventre émit un grognement féroce.
- J'en oublie mes devoirs d'hôte, s'excusa mon mari. Goûte donc à quelques-uns de ces plats.
Il se leva, alla chercher les différents plats et revint s'asseoir à mon côté. Je n'eus pas le temps de me rendre compte de son geste ; sa rapidité inhumaine m'étonnait encore ! Je ne me fis pas prier et entamai le contenu de la première assiette qui se trouvait devant moi. C'était délicieux ; un mélange de saveurs sublime.
- C'est de la cuisine française, tu aimes ?
Je levais un sourcil surpris : la réponse me paraissait si évidente !
- Oui, bien sur ! C'est excellent. Je n'ai jamais rien goûté d'aussi bon, dis-je, la bouche encore pleine de ces victuailles.
Il me sourit, apparemment ravi de ma réponse. Je dévorai bons nombre de plats, - tous plus délicieux les uns que les autres - en seulement quelques dizaines de minutes. Une fois rassasiée, Edward me proposa une promenade nocturne sur le bord de mer. J'acceptais de suite. Il attrapa ma main et nous mena tous deux vers la plage. Nous marchâmes quelques temps sur le sable mouillé, main dans la main. Au bout de quelques minutes, Edward s'arrêta net. Je me retournai vers lui, pour connaître la cause de ce brusque changement. Il attrapa fermement mon visage, de ses deux mains et m'obligea à le regarder droit dans les yeux. Je nouai mes mains autour de sa nuque, m'agrippant à ses cheveux. Il m'observa longuement, sans ciller.
- Bella, depuis le jour où je t'ai vu, je n'ai eu de cesse de t'aimer. Tu fais partie intégrante de moi. Je n'imaginerais pas un seul instant, ma vie sans toi. Rien que le fait de me séparer de toi pendant quelques heures m'est intolérable... Je ne suis pas assez fort, pour cela. Je t'aime plus que ma propre vie. Je serai prêt à tout, pour toi...
J'ouvris la bouche, ému par les paroles si douces qu'il venait de prononcer. Je passai mes doigts sur ses tempes, sa mâchoire, ses lèvres ; chérissant la moindre parcelle de son corps.
- Oh... Edward ! C'est si beau... Je... je ne pense pas mériter un tel amour. D'ailleurs, je ne te mérite pas.
Il fronça les sourcils, et approcha sa bouche de mon oreille :
- Durant ma piètre et longue existence, c'est sûrement la chose la plus absurde qu'il m'ait été donné d'entendre !
Ses lèvres chatouillèrent mon cou, remontant jusqu'à mon menton, et arrivant à ma bouche. Je lui rendit son baiser avec passion. Il passa ses bras le long de mon dos et me serra si fort contre lui que je sentis sa respiration contre ma poitrine. Je dus interrompre notre étreinte fusionnelle pour reprendre mon souffle, la respiration encore haletante.
- Il est tard. Je crois que nous ferions mieux de passer la nuit sur ce versant de l'île, me proposa-t-il.
- Oui, c'est une bonne idée.
Nous fîmes demi-tour et revinrent sur nos pas. Je ne cessai de contempler le bel homme qui se tenait à mon côté. Il tourna son regard en ma direction, me souris et plongea son visage dans ma chevelure. Je sentis son souffle frais dans mes cheveux, sa main sur ma nuque. Nous arrivâmes au petit cottage. La plupart des bougies s'étaient éteintes - sûrement à cause de la brise légère du bord de mer - nous plongeant dans une semi obscurité. J'ouvris la porte d'entrée et avançai de quelques pas. L'intérieur était tout aussi beau que la maison des Cullen, à Forks. Les murs étaient peints d'une couleur rose pâle. Une petite cuisine bien équipée se trouvait à droite de l'entrée. Le salon était spacieux, un écran plat se trouvait en son centre. J'avançai doucement, suivie de près par mon mari. Quelques toiles étaient accrochées au murs, des paysages pour la plupart. Je me dirigeai vers un petit couloir. Sur une porte, un petit écriteau indiquait « salle de bain ». Je tournai la poignée et vit une baignoire spacieuse qui se trouvait au milieu. Deux vasques de verre transparent ornaient la pièce, surplombées d'un miroir éclatant. Je refermai précautionneusement la porte et continuai ma petite visite.
La prochaine porte était entrouverte et laissait apparaître un énorme lit à deux places ; à l'instar de celui dans la chambre bleue. Je m'avançai, et m'assis sur le lit moelleux. Edward me rejoignit après avoir fermé la porte derrière lui. Il s'avança près d'une chaîne hifi et lança un CD. Je ne connaissais pas cet air, mais il était calme, et envoutant. Il me rejoignit sur le lit, passa derrière moi et enroula ses longs bras autour de mes épaules. Je m'appuyai contre lui, glissant ma tête près de la sienne. Nous restâmes ainsi quelques instants. Je me relevai soudain, réalisant que je n'avais rien à me mettre pour cette nuit. Il leva un sourcil, intrigué par mon brusque changement de posture.
- Je n'ai pas de chemise de nuit...
- Mmm je crois que tu trouveras ce que tu recherches dans ce dressing.
Il se leva vivement et se dirigea vers deux grandes portes coulissantes. Il les ouvrit, et choisit une tenue qui était susceptible de m'aller. Il me la donna et je l'enfilai rapidement. Une fois changée, je le rejoignis sur le lit, me glissant dans ses bras de glace. Je fermai les yeux, bercée par le va-et-vient régulier de sa poitrine, et de son souffle frais sur mon visage. Il passa sa main sous mon habit et dessina lentement des cercles sur mon dos. Ses doigts lissent et froids me firent frissonner. Je soupirai calmement, heureuse.
En cet instant de bonheur à l'état pur, je m'endormis, bien décidée à ne pas laisser partir mon être-cher, et me sachant aimée. Le seul homme pour qui je pouvais mourir, le seul, était à mes côtés, et venait de me déclarer qu'il m'aimait. De mon point de vue, le bonheur, c'était cela.
Lui.
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Alice VIN
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